

« Dorothy vivait au milieu des vastes plaines du Kansas avec son oncle Henri – qui était fermier – et sa tante Em, la femme de ce fermier.
Lorsque Dorothy se tenait sur le seuil de la maison et regardait tout autour d’elle, elle ne voyait que la grande plaine grise. Pas un arbre, pas une construction ne se dressait dans l’immensité du paysage plat qui s’étendait à perte de vue. Le soleil avait cuit la terre labourée jusqu’à en faire une masse grise, ravinée de minuscule crevasses. Même l’herbe n’était pas verte, le soleil ayant grillé l’extrémité des longues tiges jusqu’à les fondre dans la même inévitable couleur grise. »
Extrait du Magicien d’Oz de Lyman Frank Baum


« Loin au nord, ils entendirent la plainte du vent ; oncle Henri et Dorothy virent les hautes herbes se coucher par vagues sous la tempête qui enflait. Ensuite, ils distinguèrent un sifflement aigu venant du sud et en tournant la tête dans cette direction, ils virent l’herbe onduler aussi de ce côté-là.
Brusquement, oncle Henri se leva.
– Il y a un cyclone qui arrive, Em, dit-il à sa femme, je vais m’occuper du bétail.
…
Le vent du nord et celui du sud venaient de se rencontrer à l’endroit même où se dressait la fermette, la plaçant exactement au centre du cyclone. Or, généralement, le calme règne au centre d’un cyclone, mais l’énorme pression du vent sur toutes les façades de la maison souleva cette dernière de plus en plus haut jusqu’à ce qu’elle atteigne le sommet du cyclone. Elle resta et fut transportée sur des kilomètres et des kilomètres, comme si elle était aussi légère qu’une plume. Il faisait très sombre et le vent hurlait horriblement autour d’elle mais Dorothy s’aperçut que les choses n’allaient pas si mal. La maison tourbillonna plusieurs fois. À un moment, elle pencha dangereusement puis se rétablit. Mais par la suite, Dorothy eut l’impression d’être bercée avec douceur, tel un bébé dans son berceau. »
Extrait du Magicien d’Oz de Lyman Frank Baum


Dorothy se retrouve transportée dans un endroit étrange après qu’un cyclone ait emporté sa maison. La maison atterrit dans le pays des Munchkins, un peuple de petites créatures colorées. La maison écrase la Méchante Sorcière de l’Est, ce qui libère les Munchkins de son emprise.
Dorothy apprend que pour retourner chez elle au Kansas, elle doit rendre visite au Magicien d’Oz, qui vit dans la Cité d’Émeraude. Avant de partir, elle reçoit les chaussures magiques de la Méchante Sorcière de l’Est, qui semblent avoir des pouvoirs spéciaux.
Elle commence donc son voyage vers la Cité d’Émeraude, en espérant que le Magicien pourra l’aider à retourner chez elle. C’est le début de l’aventure qui la mènera à rencontrer de nouveaux compagnons de voyage.


Alors qu’elle marche sur le chemin de briques jaunes, Dorothy aperçoit un épouvantail planté dans un champ de maïs. Il est fixé sur une perche, avec un visage fait de vieux vêtements et des sacs. Mais ce qui frappe Dorothy, c’est qu’il semble avoir une conscience.
En s’approchant, elle découvre que l’Épouvantail est vivant, mais qu’il se plaint de ne pas avoir de cerveau. Il explique qu’il aimerait être plus intelligent, mais qu’il est seulement un assemblage de paille et de vieux habits. Dorothy, voyant un être aussi sympathique et malheureux, lui propose de l’accompagner à la Cité d’Émeraude pour demander au Magicien d’Oz de lui donner un cerveau, dans l’espoir qu’il puisse l’aider, tout comme elle cherche à retourner chez elle.
L’Épouvantail accepte avec joie, et ensemble, ils reprennent leur chemin sur la route de briques jaunes. C’est le début de leur amitié, et l’Épouvantail devient un compagnon précieux de voyage pour Dorothy.


Dorothy et l’Épouvantail rencontrent l’Homme de Fer, un personnage métallique qui a été piégé sous la pluie pendant longtemps. Ils le trouvent coincé dans un endroit boisé, en train de rouiller. Cet homme est un géant de fer, entièrement constitué de métal, à l’exception de ses articulations, qui sont remplis d’huile pour les faire fonctionner. Il explique qu’il a été transformé en homme de fer par une sorcière malveillante, et qu’il a été condamné à rester bloqué sans pouvoir bouger, à cause de la rouille qui s’est formée.
Dorothy et l’Épouvantail l’aident en lubrifiant ses joints avec de l’huile qu’ils ont dans leur sac. L’Homme de Fer retrouve alors la mobilité et leur raconte qu’il n’a pas de cœur, ce qui lui fait se sentir incomplet et insensible.
Comme l’Épouvantail souhaite un cerveau, et que Dorothy cherche à retourner chez elle, l’Homme de Fer décide de les accompagner jusqu’à la Cité d’Émeraude pour demander au Magicien d’Oz de lui donner un cœur. Ensemble, ils poursuivent leur route, formant une équipe de plus en plus soudée, tous en quête d’un souhait à réaliser.


Ils rencontrent le Lion Poltron dans la forêt, où il apparaît d’abord comme un énorme lion menaçant. Mais, à leur grande surprise, ce lion se révèle être un animal timide et pleurnichard, qui a honte de sa propre peur. En fait, il est le roi des animaux, mais il se sent totalement sans courage et pleure constamment.
Le Lion Poltron explique qu’il manque de courage et qu’il voudrait en avoir, pour ne plus avoir peur de tout. C’est alors qu’il rejoint le groupe, décidant de les accompagner dans leur voyage vers la Cité d’Émeraude, pour demander au Magicien d’Oz de lui donner du courage.
Si j’avais du courage…
Si j’avais du courage, je dirais enfin la vérité, j’arrêterais de mentir, de me défiler.
Si j’avais du courage, j’affronterais le passé, pour vivre uniquement dans l’instant.
Si j’avais du courage, j’arrêterais de me cacher, je ferais tomber le masque et je montrerais qui je suis vraiment.
Si j’avais du courage, je serais qui je voudrais, comme je voudrais et quand je le voudrais, sans me soucier du regard de personne.
Je changerais d’apparence comme bon me semble. Je serais… simplement moi.
Si j’avais du courage, je partirais. J’irais voir ailleurs, voir si c’est partout comme ici.
Je voyagerais, loin. Je m’enfuirais et je courrais. Je courrais jusqu’à ne plus pouvoir respirer, jusqu’à ne plus sentir mes jambes.
Si j’avais du courage, je pourrais tout faire. Peut-être que je me forcerais, je me ferais violence, mais j’y arriverais.
Si j’avais du courage, je n’aurais pas peur. Je lèverais la voix pour qu’on m’entende et elle résonnerait, si loin !
Si j’avais du courage, j’oserais dire ce que je n’ai jamais dit. Je crierais, je pleurerais, je hurlerais les mots que je n’ai pas même été capable de murmurer.
Si j’avais du courage, je plaquerais tout pour aller graver mon empreinte dans l’Histoire. Je marquerais les esprits grâce à mon art.
Si j’avais du courage, toutes mes émotions passeraient dans la danse, je n’aurais même plus besoin des mots.
Si j’avais du courage, je ne serais plus invisible. Je laisserais l’angoisse de côté, et sans trembler, je me tiendrais là, devant vous. Mais regardez-moi !
Si j’avais du courage je tiendrais mes promesses, et je n’aurais pas à rougir, de quoi que ce soit.
Si j’avais du courage, je serais …
Etonnante
Rayonnante
Invincible
Maline
Intelligente
Eblouissante
Grandiose
Marquante
Talentueuse
Habile
Acharnée
Héroïque
Audacieuse
Déterminée
Résistante
Fière
Incroyable
Puissante
Victorieuse
Extraordinaire
Si j’avais du courage, je m’énerverais, je ne me laisserais plus faire. Je prendrais le contrôle.
Si j’avais du courage, je me lancerais. J’oublierais mes faiblesses et je me défendrais
Je foncerais tête baissée dans l’arène et je resterais debout jusqu’à la fin.
Si j’avais du courage, je serais libre, indépendante, je serais indomptable. Je serais vivante.
Si j’avais du courage, j’arrêterais de regretter ce que je n’ai pas fait.
Si j’avais du courage, je serais forte, comme une lionne.
Ados, 2024/2025 (Alicia, Alicia, Clémence, Elena, Lilou et Soline)


Alors qu’ils marchent sur la route de briques jaunes, ils entrent dans un vaste champ de fleurs magnifiques et colorées. Cependant, ces coquelicots sont magiques et ont un pouvoir étrange : ils dégagent une fragrance envoûtante qui endort tous ceux qui les respirent.
Dorothy, l’Épouvantail, l’Homme de Fer et le Lion Poltron commencent à se sentir de plus en plus fatigués. Dorothy, en particulier, devient somnolente, ses yeux se ferment et elle tombe dans un profond sommeil, incapable de se réveiller. L’odeur des coquelicots est si puissante qu’elle empêche les compagnons de continuer leur chemin.
Heureusement, le Lion Poltron, qui résiste mieux que les autres, part chercher de l’aide. Il trouve un petit souffle d’air et utilise son courage pour les sortir de la situation. Le Lion se met à souffler et souffle sur Dorothy et les autres pour les réveiller et les tirer du champ. Ils parviennent ainsi à s’éloigner de l’endroit magique avant d’être complètement engloutis par le sommeil.


Après avoir traversé de nombreux obstacles (comme les coquelicots et la forêt), et alors qu’ils s’approchent enfin de la Cité d’Émeraude, un arc-en-ciel coloré semble marquer la frontière entre les régions d’Oz et la Cité magique elle-même.


Lorsque Dorothy et ses compagnons arrivent à la Cité d’Émeraude, ils sont éblouis par la beauté et la splendeur du lieu. La ville est majestueuse, avec des bâtiments en émeraude, des portes étincelantes, et des rues bordées de pierres précieuses. Tout y est vert, même les habitants portent des lunettes vertes pour protéger leurs yeux de l’éclat de la ville.
Les habitants de la Cité d’Émeraude accueillent Dorothy et ses amis chaleureusement. Ils sont impressionnés par la visite de Dorothy, qui a tué la Méchante Sorcière de l’Est, et ils la considèrent comme une héroïne. Dorothy et ses compagnons se dirigent vers le palais du Magicien d’Oz, qui est situé au cœur de la ville.


Lorsque Dorothy et ses compagnons arrivent à la Cité d’Émeraude et se préparent à rencontrer le Magicien d’Oz, ils sont d’abord invités à entrer dans le palais. Avant de pouvoir rencontrer Oz, ils doivent attendre dans une salle somptueuse.


Lorsqu’ils entrent dans la salle pour rencontrer Oz, ils s’attendent à un grand magicien tout-puissant, mais ce qu’ils trouvent est bien différent.
Oz se présente sous différentes formes : d’abord comme une immense tête flottante, puis comme une figure géante, et parfois même comme une voix. Ce spectacle étrange et impressionnant fait d’Oz une sorte d’illusion, un être qui semble puissant, mais qui n’est en réalité qu’un homme ordinaire.
Dorothy explique son désir de retourner chez elle au Kansas, et l’Épouvantail, l’Homme de Fer, et le Lion Poltron lui exposent également leurs souhaits : un cerveau, un cœur et du courage. Oz leur dit qu’il pourra les aider, mais seulement s’ils accomplissent une tâche difficile pour lui : tuer la Méchante Sorcière de l’Ouest.
Les compagnons, bien que déçus, acceptent la mission, croyant toujours en la promesse de Oz. Le Magicien leur donne des instructions vagues et leur assure qu’ils doivent affronter la Sorcière avant de pouvoir obtenir ce qu’ils veulent.


Après que Dorothy et ses compagnons aient quitté la Cité d’Émeraude, un groupe de singes apparaît soudainement dans le ciel. Ils les attrapent et les emportent vers le château de la Méchante Sorcière de l’Ouest.
Celle-ci leur ordonne de les enfermer dans des cages et de les garder prisonniers. Mais, heureusement, les singes volants n’ont pas d’emprise sur le cœur du groupe, et Dorothy et ses compagnons finissent par trouver un moyen de s’échapper.


Après avoir tué la Sorcière, Dorothy et ses compagnons se dirigent vers le château de la Méchante Sorcière de l’Est pour récupérer les chaussures magiques et continuer leur voyage vers la Cité d’Émeraude. Ils doivent traverser des terres inconnues et rencontrer plusieurs peuples, dont les Kouadlingzs.
Il s’agit d’un peuple de petites créatures colorées, habitant une région située dans le Sud d’Oz. Leur nom vient du fait qu’ils ont quatre couleurs principales qui dominent leur environnement et leurs vêtements. Quand Dorothy et ses amis arrivent chez eux, ils sont accueillis chaleureusement. Les Kouadlingzs sont gentils et amicaux, et ils se réjouissent de la défaite de la Méchante Sorcière de l’Est, dont ils étaient également victimes.

Après avoir accompli leur mission en tuant la Méchante Sorcière de l’Ouest, Dorothy et ses amis retournent à la Cité d’Émeraude pour demander à Oz de réaliser leurs souhaits. Cependant, une grande révélation les attend : Oz n’est en réalité qu’un homme ordinaire, un illusionniste venu du Kansas, qui a utilisé des trucs pour se faire passer pour un magicien tout-puissant. Il n’a pas de pouvoirs magiques, mais il a su manipuler des apparences pour donner de l’espoir à ceux qui venaient le voir.
L’Épouvantail, qui voulait un cerveau, découvre que, bien qu’il en manque apparemment un, il est déjà intelligent grâce à sa capacité de réflexion et de logique. Oz lui donne un symbole de cerveau, et il est convaincu que la véritable sagesse vient de la réflexion personnelle.
L’Homme de Fer, qui voulait un cœur, apprend qu’il a déjà de l’amour et de la compassion pour ses amis. Oz lui donne un cœur en métal, mais en réalité, il a toujours été capable d’aimer.
Le Lion Poltron, qui cherchait du courage, comprend qu’il a toujours fait preuve de courage en dépit de sa peur. Oz lui offre une médaille de courage, mais il réalise que la véritable bravoure vient de l’intérieur.
Oz explique à Dorothy qu’il ne peut pas la ramener. Cependant Glinda , la Bonne sorcière du Sud, lui révèle que les chaussures magiques de la Méchante Sorcière de l’Est ont le pouvoir de la ramener chez elle. Dorothy n’avait qu’à les frapper trois fois ensemble en prononçant les mots « Il n’y a pas de place comme chez soi ».
Dorothy fait donc le geste et prononce les mots, et immédiatement, elle est transportée de retour chez elle, au Kansas.
